Testé à partir d'une version Française
et écrit par Laurent. Photos et compléments par onipif.
Présentation :
Sorti en décembre 1999, au Japon et le 18 février 2000 en Europe,
« Resident Evil3 : Nemesis » est le dernier épisode de cette
série mythique à sortir sur la PS, juste avant la sortie du Code
Veronica sur Dreamcast (le 3 sortira sur Dreamcast puis sur NGC pour compléter la serie).
Cet épisode a apporté certaines innovations au niveau du gameplay
et au niveau de la trame scénaristique.
Histoire :
Après les événements du manoir Spencer, les STARS ont subis
une campagne visant à les déstabiliser aux yeux de l’opinion
publique. Personne n’a voulu les écouter à propos des méfaits
d’Umbrella. Certains d’entre eux (Chris, Barry) s’en sont allés
pour continuer leur lutte tandis que Jill et Brad sont restés à
Racoon City.
Le jeu débute 24H avant « Resident Evil2 » et vous met dans
la peau de Jill Valentine. Seule, celle ci doit fuir Racoon City infecté
par le virus-G. La 1ère partie du jeu l’emmène à
2 rencontres :
- Celle de l’ « Umbrella Biohazard Counter Measure Service »
(UBCS) : Cette troupe d’assaut, formée de mercenaires de différentes
nationalités, est financée par Umbrella lorsque ses activités
causent quelques désagréments.
En clair, ce sont des nettoyeurs des différentes saloperies d’Umbrella.
Parmit eux, Jill va faire la connaissance de Carlos, un jeune et fougueux
mercenaire. Celui ci se montrera très loyal et intègre envers
Jill. Alors que Nicolaï, autre membre de l’UBCS, se révèlera
être un traître.
- Celle du Nemesis : Cette créature d’un type nouveau a été
envoyée par Umbrella pour éliminer les membres des STARS, le
« courageux » Brad Vickers en sera la victime au tout début,
ce qui le transformera en zombie (vous pouvez d’ailleurs le voir dans
RE2 et le tuer pour avoir la clé des costumes). Le Nemesis fait preuve
d’une intelligence extraordinaire : il vous poursuit sans relâche
ouvre les portes et tire aux lance roquettes.
La 2eme partie du jeux se déroule dans les 24H suivant RE2 (Jill ayant
été infecté par le Nemesis et ayant dû se reposer).
Technique :
On ne change pas une formule qui à fait ses preuves : RE3 utilise des décors
pré calculés avec des personnages en 3D. Ces décors sont
de meilleures qualités que dans RE2 même si le saut qualitatif est
moins grand que celui entre RE1 et RE2. Pour le son, il faut noter que les bruitages
sont excellents : bruits de pas différents selon les revêtements,
cris des zombis, voie gutturale du Nemesis, etc…
Néanmoins, pour une Gamecube, l'environnement graphique et
sonore, n'ayant pas été refait donne un certains choc après avoir
connu Resident evil rebirth et 0. Cependant les graphismes n'ont
pas trop veillis et reste très bien jouable.
De toute façon, l'ambiance de Racoon City et de la bonne humeur de ses citoyens qui ont toujours la main
tendue est au rendez vous et pas seulement pour nous payer un coup au bar! ;).
Ambiance :
Si l’est un point marquant de cet épisode, c’est bien son ambiance.
En effet Jill doit se frayer un chemin pour fuir de Racoon City (d’où
le titre Japonais « last escape »). Les rues sont dans l’anarchie
totales, les hordes de zombies vous attaquent. Cet épisode connaît
donc une certaine action effrénée et survoltée par rapport
aux 1ers épisodes qui jouaient plus sur l’angoisse. Ce sentiment
est renforcé par le harcèlement du Nemesis : Il vous poursuit sur
plusieurs écrans et n’hésite pas à tirer au lance roquettes
parfois. Le semer est préférable mais vous pouvez engager le combat
(l’assommer vous donne des kit pour améliorer vos armes). Certains
passages sont a mon sens anthologique : celui où Jill voit vous en hélicoptère
se faire dégommer par le Nemesis, s’en suit un combat où la
belle Jill sera infectée. Suite à ce moment Carlos doit se rendre
dans un hôpital pour concevoir le vaccin qui guérira Jill. Ce passage
est rempli d’ennemies coriaces et l’hôpital à la fin
de ce moment explose, vous obligeant à speeder le compte à rebours
vous stressant bien.
Gameplay :
Comme je l’ai dit dans la présentation, cet épisode est novateur
au niveau du Gameplay. En effet, il a introduit un plus appréciable : le
demi tour (avant c’était une galère de faire demi tours face
aux Hunters). Depuis RE3, le demi tour à été conserver (RE-code
Veronica, RE-rebirth, RE0, etc…)
Mais RE3 a aussi introduit un système d’esquives bienvenu faisant
appel à vos réflexes lorsqu’un monstre vous attaque. Curieusement
cela ne sera pas repris dans les épisodes suivants ; cela est à
mon sens dommageable dans le sens où ce système rend moins figés
les personnages.
En ce qui concerne la durée de vie, le jeu est de difficulté moyenne
en mode normal mais s’avère assez ardu en mode difficile. Les ennemis
sont alors beaucoup plus nombreux et les munitions bien plus rares. De plus, finir
le jeux donne accès au mode « Mercenaries » : il faut traverser
Racoon City en tuant des ennemis pour gagner du temps au chronomètre. Ce
mode permet d’incarner les 3 membres de l’UBCS que l’on voit
dans le jeu (Nicolaï possède seulement un couteau et un beretta avec
15 balles). Ce mode permet de gagner de l’argent, qu’un homme mystérieux
vous remet dans une petite cinématique. Cet argent permettant d’acheter
des bonus tels que un Uzi ou une Gatling à munitions infinies pour parcourir
le jeu.
Conclusion :
Voilà, pour cet épisode, j’espère que mon texte vous
aura donné envie de le découvrir, cet épisode n’ayant
pas eu l’écho qu’il méritait à mon avis.
Lire et ajouter un commentaire.
Voici une quinzaine de screens qui malheureusement, tout comme biohasard0, ne rendent pas à leurs juste valeurs les animations des décors...mais profitez en quand même ;)