Testé à partir d'une version Française
et écrit par Bilouze_. Photos et compléments
par onipif.
Présentation :
Voici l'épisode qui aura été
le plus réédité après sa sortie sur PSone
en 1998. La dernière version de cet opus, à savoir celle
sortie sur GameCube en mai 2003 profite comme l’on peut s’en
douter les améliorations des rééditions. Le mode
bonus de la version Dual Shock sera donc bien déblocable, et
pour finir, propose le mode "Arrange" (mode qui consiste à
débuter la partie armée comme un barbare et de profiter
du changement d’emplacement d’objets).
Mais attention, le jeu est vendu 45€, ça fait cher le remake
basique. Mais pour ceux qui n'ont jamais joué à cet excellent
épisode, c'est l'occasion ou jamais (enfin, jusqu'à la
prochaine réédition !) !
La meilleure idée de cet opus réside dans ses 4 scénarii
(voire même 5...). En terminant le jeu avec le scénario
A d'un perso (il y en a deux, comme dans Resident Evil premier du
nom) le scénario B de l'autre personnage devient accessible,
vous permettant de savoir ce que ce dernier faisait lors de votre
1ère partie... ça va vous suivez ?
Hélas, les différences entre les 2 scénarii d'un
personnage ne sont pas énormes (objets déplacés
et chemins quelque peu différents), mais ont le mérite
de rallonger un tantinet (mais on pourrait aussi employer son antonyme)
la durée de vie pour peu que l'on veuille tout voir.
Histoire :
Deux mois après les évènements
survenus dans Resident Evil, un nouveau virus s'est propagé dans
la quasi-totalité de Raccoon City, transformant ses habitants
en zombies. C'est, malheureusement, le moment que choisiront Leon S.Kennedy
et Claire Redfield, les nouveaux héros de cette histoire, pour
venir faire un tour dans Raccoon (Leon, policier débutant, pour
découvrir son nouveau lieu d’affectation, Claire pour voir
son frangin, Chris, un des deux héros du mythique premier opus).
Il ne leur faudra pas longtemps pour se retrouver face aux amicaux citadins
peuplant la ville, mais par chance ils ne seront également pas
longs à se rencontrer... pour être aussitôt séparés
! C'est à ce moment que le jeu commence, dans le chaos d’une
ville qu’Umbrella a contrôlée puis ravagée
!
Technique :
Graphiquement, si l'on a déjà fait
RE Rebirth et Ø, la "claque" visuelle risque d'être
assez douloureuse.
Si l'on compare la version actuelle avec celle sortie sur Playstation,
à part le lissage de textures, c'est absolument pareil, mais
coté animation, le mode 60Hz nous offre une fluidité et
une vitesse bien supérieur aux versions précédentes,
et sans saccades.
C’est donc relativement moche à côté de ce
qui se fait à l'heure actuelle. Les persos sont bien sûr
en 3D et toujours aussi raides, et les décors en 3D pré
calculée. Ces derniers sont très détaillés
et retranscrivent bien l'atmosphère chaotique qui règne
sur la ville. Pour ce qui est des monstres, le résultat est aujourd'hui
encore très satisfaisant : ils bougent bien et sont agréables
à regarder (et ils aiment se faire plomber, c'est tout ce qu'on
leur demande au fond !). Quant aux persos, comme d'habitude : faut sortir
le balai du fondement. Enfin, tout le monde râle sur ce point
mais lorsqu’on joue on s'en fout totalement.
Ambiance :
Comme souligné plus haut, les décors,
superbes, dégagent une atmosphère chaotique et froide
au possible. Le début du jeu, en pleine ville, avec ses rues
dévastées, ses voitures en feu... et les zombies présents
par grappes ! Assurément un des meilleurs moments du jeu, mais
qui ne dure hélas pas longtemps. Vient ensuite le commissariat
dans lequel se passe la majeure partie de l'aventure. Ce n'est par contre
pas ici que les dégâts sont les plus présents. Certes
il y a des pièces en bordel et quelques cadavres qui traînent,
mais le plus stressant vient encore une fois des angles de vue très
bien pensés pour nous empêcher de voir ce qui se trouve
au détour d'un couloir.
Il y a également une nouvelle espèce de monstre que l'on
redoute de croiser : les lickers.
Ces derniers remplacent un peu les hunters. Rapides, puissants et pas
du genre à se laisser crever par un simple flingue.
Fusil à pompe de rigueur. Un peu plus tard, les égouts
avec ses aimables araignées géantes et son petit alligator.
Le jeu se termine dans le labo souterrain d'Umbrella, et là encore,
l'ambiance redevient flippante à souhait.
Tout le monde est réuni pour le bouquet final : zombies, nouveaux
lickers (uniquement dans leur apparence) et les plantes venimeuses.
Le meilleur passage du jeu à mon humble avis.
Mais je vous laisse découvrir ou redécouvrir par vous
même ces multiples passages et ces multiples rendez-vous aux
chandelles face à nos amis ;)
Gameplay :
Peu de surprises concernant le gameplay de Resident
Evil 2. Les déplacements se font exactement de la même
manière que d'habitude. La seule nouveauté intervient
lorsqu'un ennemi tente de vous câliner de trop près : appuyer
plusieurs fois de manière répétée sur le
bouton d'action tout en se débattant avec le stick ou la croix
directionnelle permet de se dégager de l'étreinte des
assaillants. En fait, ça ne marche vraiment qu'avec les chiens,
les zombies et les plantes (entre nous, il faut jouer comme un manchot
pour se faire attraper par une plante...).
Dans le cas des zombies, cela permettra de le repousser quelques pas
devant vous, et avec un peu de chance le faire tomber sur ses compagnons
et ainsi vous libérer une issue lors des attaques en masse.
Une autre petite "nouveauté" : la présence de
kits pour certaines armes, les rendant plus puissantes. Il n'en existe
que 3 : un pour le gun, pour le fusil et un dernier pour le magnum.
Seuls ces deux derniers valent réellement le coup. En effet,
qui utilise vraiment le flingue de base jusqu'à la fin du jeu,
contrairement au fusil à pompe et au magnum, hmmm? Peut-être
vous, si comme moi (rajout d’onipif :D ) vous avez envie de ressentir
encore plus cette atmosphère angoissante…
Concernant la difficulté du titre, ce n'est pas sur cet épisode
qu'il faut compter si l'on recherche avant tout du challenge…
Les énigmes sont vraiment bidon (certaines sont presque identiques
à celles du premier opus), et les munitions sont légion,
même en mode normal. Il n'est pas rare de finir le jeu avec
un stock encore énorme de balles de magnum.
Heureusement, les quelques boss seront là pour pimenter un
peu l'action, spécialement lors des deux derniers affrontements
dans les scénarii A.
Les scénarii réservent quelques petites surprises, il
serait dommage de vous gâcher le plaisir en les dévoilant...
Sachez simplement que les dernières minutes du jeu valent largement
le coup de recommencer.
On termine avec les scenarii bonus pour les plus persévérant
d’entre vous !
L'action se déroule un peu avant que vous arriviez dans le
commissariat. Vous dirigez Hunk, l'un des meilleurs, si ce n'est LE
meilleur, élément d'Umbrella en matière d'opérations
à hauts risques. Le jeu commence dans les égouts après
que Hunk et ses coéquipiers aient réussi à subtiliser
le virus-G à son créateur William Birkin et ce sur les
ordres d’Umbrella, avec pour objectif de rejoindre le toit du
commissariat.
A votre disposition pour vous frayer un chemin jusque là :
un fusil, un magnum, un flingue, des munitions pour tout ce beau monde
et 2 mélanges d'herbes. Le problème sera d'utiliser
ses munitions avec minutie et éviter les ennemis qui peuvent
l'être sinon on arrive à la moitié du jeu avec
les poches vides et il ne reste plus qu'à se laisse bouffer.
Un très bon jeu bonus, stressant et défoulant à
la fois. Le "second" jeu bonus est donc exactement le même,
à ceci près que vous ne disposez cette fois que d'un
misérable couteau. Le personnage est également différent:c'est
un gros bloc de Tofu...
Détail amusant : à mesure que vous encaisserez les coups,
la couleur du perso changera.
Conclusion :
Résolument plus orienté action que
son prédécesseur, RE 2 reste, pour moi, le meilleur épisode
de la série aux côtés de CODE:Veronica.
Une ambiance générale excellente, un scénario qui
l'est tout autant avec beaucoup de documentation et de scènes
gores, des monstres sanguinaires (et le désormais célèbre
Tyrant 003, équivalent au Nemesis) et plusieurs scénarii
qui lui confèrent une excellente durée de vie globale.
Un must ! Dommage que ce soit simplement une re-édition normale…
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